Tu es différent de moi mais tu dois vivre
Cette réflexion me vient en tête en ce moment où je constate qu’aujourd’hui plus que jamais, la question des différences fait couler beaucoup d’encre et de salive dans plusieurs sociétés humaines. Les uns se réclament de telle ethnie, les autres de telle autre. Même sans devoir le dire à haute voix, les gens vivent en trainant derrière eux cet état d’esprit partisan. Les adeptes de telle religion croient avoir trouvé une meilleure et vraie religion et tendent à sous-estimer les autres de la confession différente de la leur. Même sans devoir le proclamer haut et fort, les gens vivent dans cette tension religieuse. Au moment où les pauvres s’appauvrissent davantage, les riches cherchent à tout prix à se maintenir dans leur rang social en écrasant impitoyablement les pauvres, et le fossé entre les deux camps s’élargit de plus belle. Les visées politiques sont diversifiées. Tel groupe politique tend à radicaliser sa position et à se fermer à l’idéologie de tel autre groupement politique. Au Burundi comme ailleurs, le non respect des valeurs humaines persiste, les droits inaliénables de la personne humaine sont encore bafoués, l’injustice, l’individualisme, la discrimination et tout autre sorte de clivage affichent encore des traces au sein de l’humanité meurtrie par le virus de la division. Ici et là, c’est la catégorisation des humains qui règne en maître.
Il est certes vrai que la différence est un fait hier, aujourd’hui et demain. Mais doit-elle être une source de tensions et de malentendus ? D’où vient que cet esprit de différence nous déchire au lieu de nous souder ? L’homme aurait-il finalement oublié que son prochain est un autre lui-même, qu'il est son semblable et qu'il mérite par conséquent de vivre dans la dignité ? Je voudrais, sans entrer en profondeur du sujet, partager aux lecteurs de ‘’communio’’ ma pensée, eu égard à ces questions vitales.
Tu es différent de moi mais tu dois vivre
Cette réflexion me vient en tête en ce moment où je constate qu’aujourd’hui plus que jamais, la question des différences fait couler beaucoup d’encre et de salive dans plusieurs sociétés humaines. Les uns se réclament de telle ethnie, les autres de telle autre. Même sans devoir le dire à haute voix, les gens vivent en trainant derrière eux cet état d’esprit partisan. Les adeptes de telle religion croient avoir trouvé une meilleure et vraie religion et tendent à sous-estimer les autres de la confession différente de la leur. Même sans devoir le proclamer haut et fort, les gens vivent dans cette tension religieuse. Au moment où les pauvres s’appauvrissent davantage, les riches cherchent à tout prix à se maintenir dans leur rang social en écrasant impitoyablement les pauvres, et le fossé entre les deux camps s’élargit de plus belle. Les visées politiques sont diversifiées. Tel groupe politique tend à radicaliser sa position et à se fermer à l’idéologie de tel autre groupement politique. Au Burundi comme ailleurs, le non respect des valeurs humaines persiste, les droits inaliénables de la personne humaine sont encore bafoués, l’injustice, l’individualisme, la discrimination et tout autre sorte de clivage affichent encore des traces au sein de l’humanité meurtrie par le virus de la division. Ici et là, c’est la catégorisation des humains qui règne en maître.
Il est certes vrai que la différence est un fait hier, aujourd’hui et demain. Mais doit-elle être une source de tensions et de malentendus ? D’où vient que cet esprit de différence nous déchire au lieu de nous souder ? L’homme aurait-il finalement oublié que son prochain est un autre lui-même, qu'il est son semblable et qu'il mérite par conséquent de vivre dans la dignité ? Je voudrais, sans entrer en profondeur du sujet, partager aux lecteurs de ‘’communio’’ ma pensée, eu égard à ces questions vitales.